Suite à une étude des scientifiques de l’ONCFS et du Museum National d’Histoire Naturelle, de nombreux articles ont été publiés dans divers journaux et pages internet sur le fait que les abattages de loups sont trop nombreux, que ces abattages menacent la viabilité de l’espèce,…
A ces questions, nous préférons poser les suivantes : Est-ce que l’objectif est de faire disparaitre l’élevage de plein air ? Est-ce que la préservation de la biodiversité et de l’environnement se résume à la prolifération des loups ?
Communiqué de presse FNO – 28 mars 2017
Loup : entre incertitudes scientifiques et réalités de terrain !
Vendredi 24 mars, des scientifiques de l’ONCFS et du Museum National d’Histoire Naturelle ont présenté le rendu de l’expertise collective scientifique et technique sur le loup et son évolution à l’horizon 2025-2030, commandée par la secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité, Barbara Pompili.
La demande initiale du ministère était claire : dégager les conditions de viabilité à long terme du loup en France et établir des scénarios sur l’extension future des populations et des territoires occupés.
S’il y a bien un mot à retenir de la présentation de cette expertise, c’est le mot INCERTITUDE !
Il y a trop d’incertitudes, partout : sur la modélisation de la croissance actuelle de la population de loups, sur les effectifs de loups à venir et donc sur la dynamique de la population, sur les effectifs à retenir pour assurer une viabilité de l’espèce, sur le territoire à prendre en compte pour étudier de manière logique l’évolution de la population…
La réponse des scientifiques est limpide : la science n’est pas en mesure de prédire de manière exacte l’évolution de la population de loup sur le territoire français de même qu’il est aujourd’hui impossible de prédire l’effet des actions de gestion sur cette population.
C’est pourquoi les scientifiques préconisent la mise en place d’une gestion adaptive qui permettra, en fonction de l’objectif visé, de réévaluer les actions, année après année, en fonction de la réaction des loups et des conséquences sur l’élevage.
Tout dépend maintenant de l’objectif qui sera fixé. Les scientifiques ont fait leur travail, c’est au tour du ministère de l’environnement de prendre une décision !
L’objectif global est-il la conservation de l’espèce, avec « des loups qui vivent en harmonie avec les habitants et les utilisateurs du territoire », comme le souhaite Barbara Pompili, ou le maintien de l’élevage en plein air, qui façonne et entretient les paysages qui font la richesse de notre pays ?
Madame Pompili, votre souhait est noble mais utopique ! Ouvrez les yeux, les loups sont déjà aux portes des villages et commencent à menacer les populations humaines !
Qui choisissez-vous ?
Les loups ?
Ou les éleveurs qui participent au dynamisme économique de nos campagnes, au maintien de la biodiversité, à l’entretien des paysages et qui nourrissent la France ?
la balle est dans votre camps !